Encre de nuit.

C’est la ville. Le soir, la ville. Elle bascule. Dans le soir. Au soir, elle bascule. Nous tous d’ailleurs, nous comme elle, nous en elle. Elle et nous, d’un seul mouvement. Au sein d’elle, nous. Elle bascule, immobile. Dans autre chose, et nous avec, d’un seul mouvement immobile. Dans l’ailleurs onirique. Quelque chose se dessine sur la ligne du soir, suivant la ligne du soir. Elle bascule onirique dans l’ailleurs. On s’aperçoit, en contre-jour, que les lignes descendent, on suit la ligne des toits, on caresse du regard la nuit qui nous est la caresse des rêves.

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Encre de nuit

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Textes : Isabelle Pariente Butterlin

Photos : Louise Imagine

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